Camille Claudel

L'Implorante, petit modèle 1894-1904

Épreuve en bronze à patine brun noir, n°4
Fonte au sable, exécutée entre 1904 et 1907
Cachet de l’éditeur Eugène Blot (à l’arrière de la terrasse) : EUG. BLOT. / 5 / BD DE LA MADELEINE
Numérotation (à gauche du cachet de l’éditeur) : 4 Signé (sur la terrasse, devant les genoux) : C. Claudel
H. 28,7 ; L. 27,1 ; P. 16,8 cm

Provenance :
  • Paris, collection particulière ;
  • Par descendance sur deux générations ;
  • 2024, galerie Malaquais.

Bibliographie sélective :

  • 1904 BERTHET : Émile Berthet, « Étrennes parisiennes. Eug. Blot 5 boulevard de la Madeleine », in Le Gaulois, 24 décembre 1904, p. 2.
  • 1905 CATALOGUE EXPOSITION GALERIE PARIS : Louis Vauxcelles, Exposition d’œuvres de Camille Claudel et de Bernard Hoetger, catalogue d’exposition [Paris, Galerie Eugène Blot, 4 – 16 décembre 1905], Paris, Imp. A. Lainé, 1905.
  • 1907 KAHN : Gustave Kahn, « Au jour le jour. Une nouvelle galerie d’art », in Le Siècle, n°26043, 16 avril 1907, p. 1.
  • 1907 VAUXCELLES 1 : Louis Vauxcelles, « La Vie Artistique. Une nouvelle Galerie d’art », in Gil Blas, n°10043, 19 avril 1907, NP (p. 2).
  • 1951 CLAUDEL : Paul Claudel, « Camille Claudel », in Camille Claudel, catalogue d’exposition [Paris, musée Rodin, novembre-décembre 1951], Paris, musée Rodin, 1951, p. 3-12.
  • 2001 RIVIÈRE-GAUDICHON : Anne Rivière, Bruno Gaudichon, « Catalogue raisonné », in Camille Claudel. Catalogue raisonné, 3e éd., Paris, Adam Biro, 2001.
  • 2005 CHEVILLOT : Catherine Chevillot, « « Prenez la main que je vous tends » Eugène Blot, du milieu des fabricants de bronze à celui des galeries », in commissariat d’Yves Lacasse, Antoinette Le Normand-Romain, Camille Claudel et Rodin. La Rencontre de deux destins, catalogue d’exposition [Québec, musée national des beaux-arts, 26 mai – 11 septembre 2005, Detroit, Detroit Institute of Arts, 2 octobre 2005 – 5 février 2006, Martigny, Fondation Pierre Gianadda, 3 mars – 15 juin 2006], Paris, Hazan, 2005, p. 261-273.
  • 2008 CORRESPONDANCE MAISON BARBEDIENNE : Florence Rionnet, La maison Barbedienne Correspondance d’artistes, Paris, Éditions du CTHS, 2008.
  • 2014 RIVIÈRE : Anne Rivière, « Une frémissante amertume », in commissariat de Bruno Gaudichon, Anne Rivière, Camille Claudel. Au miroir d'un art nouveau, catalogue d’exposition [Roubaix, La Piscine - musée d'art et d'industrie André-Diligent, 8 novembre 2014 - 8 février 2015], Paris, Gallimard-Roubaix, La Piscine, 2014, p. 141-143.
  • 2016 RIONNET : Florence RIONNET, Les bronzes Barbedienne L’œuvre d’une dynastie de fondeurs (1834-1954), Paris, Arthena, 2016.
  • 2020 TURBAT : Eve Turbat, Camille Claudel Persée et la Gorgone 1898-1905, Paris, galerie Malaquais, 2020.
  • 2022 CATALOGUE EXPOSITION FONDATION PARIS : commissariat d’Anne Baldassari, La collection Morozov., Icônes de l’art moderne, catalogue d’exposition [Paris, Fondation Louis Vuitton, 22 septembre 2021 – 22 février 2022], Paris, Gallimard-Fondation Louis Vuitton, 2021.
  • 2023 CATALOGUE EXPOSITION MUSÉE CHICAGO-LOS ANGELES : Emerson Bowyer, Anne-Lise Desmas (sous la direction de), Camille Claudel, catalogue d’exposition [Chicago, Art Institute, 7 octobre 2023 – 19 février 2024, Los Angeles, J. Paul Getty Museum, 2 avril – 21 juillet 2024], Los Angeles-Chicago, J. Paul Getty Museum-The Art Institute of Chicago, 2023.
 
Œuvre emblématique de Camille Claudel, L’Implorante connaît plusieurs variantes. À partir de 1904, elle est diffusée par le marchand d’art et éditeur de sculptures Eugène Blot (1857-1938) en trois tailles. La petite taille, qui nous intéresse ici, a été éditée à une soixantaine d’épreuves, qui ne sont pas encore toutes localisées. À l’origine, L’Implorante appartient au groupe de L’Âge mûr[1], auquel la sculptrice travaille dès 1890.
 
L’Âge mûr, l’œuvre « la plus clairement autobiographique de Camille Claudel »[2]
Ce groupe, commandé par la direction des Beaux-Arts à l’artiste, et présenté en plâtre au Salon de 1899, est constitué de trois personnages ordonnés de droite à gauche : une jeune femme agenouillée (L’Implorante), un homme marchant, et une vieille femme. Ces personnages ont été aisément identifiés par les contemporains comme des représentations de Camille Claudel elle-même, pour la belle femme suppliante ; de Rodin, pour l’homme d’âge mûr ; et de Rose Beuret[3], fidèle compagne du Maître depuis une trentaine d’années, pour la grimaçante vieille. Il s’agit donc d’une œuvre s’inspirant de la vie de la sculptrice, et plus précisément du moment où elle décide de se séparer de Rodin.
Dans son texte de 1951[4], Paul Claudel confirme cette lecture autobiographique du groupe : « (…) cette jeune fille nue, c’est ma sœur ! Ma sœur Camille. Implorante, humiliée, à genoux, et nue ! […] Tout est fini ! C’est ça pour toujours qu’elle nous a laissé à regarder ! Et savez-vous ce qui s’arrache à elle, en ce moment même, sous vos yeux, c’est son âme ! C’est tout à la fois, le génie, la raison, la beauté, la vie, le nom lui-même ». Le rythme de sa prose restitue de manière particulièrement émouvante l’intensité du groupe créé par sa sœur. Ce sujet si personnel de L’Âge mûr dérange certainement l’État[5], qui ne mène pas à bien la commande en bronze du groupe. Il semble aussi déranger les organisateurs de l’Exposition Universelle de 1900 à Paris, qui refusent d’exposer l’œuvre.
 
Les différentes versions de L’Implorante et son édition en bronze par Eugène Blot
Au cours de la genèse de L’Âge mûr, Camille Claudel donne naissance à différentes versions en plâtre de la figure de L’Implorante. Ces variantes et leur chronologie n’ont pas encore livré tous leurs secrets, comme le montrent avec une grande probité Anne Rivière et Bruno Gaudichon dans le catalogue raisonné de l’artiste[6]. De cette étude approfondie, il est intéressant de retenir que la première fonte de L’Implorante, détachée du groupe de L’Âge mûr[7], a été faite à la demande d’un amateur, le capitaine Louis Tissier, en 1899. Cette fonte, exécutée par Gruet, se trouve aujourd’hui encore en collection particulière.
À la suite de cette première expérience de fonte, Camille Claudel fait la rencontre d’Eugène Blot, marchand d’art dont la galerie est installée dans le quartier de la Madeleine. La confiance et la complicité semblent immédiates entre la sculptrice et le marchand : « Conduit chez Camille Claudel par Gustave Geffroy, Eugène Blot acquiert, dès sa première visite, les droits de reproduction de La Fortune et de la figure agenouillée séparée du groupe de L’Âge mûr »[8].
Les documents conservés dans les archives Barbedienne  permettent de savoir qu’Eugène Blot édite cette femme implorante, alors souvent appelée Imploration, en trois tailles, tailles auxquelles il attribue trois numéros (No.1 ; No.1 bis ; No.2)[9] :
- « Dans la taille originale appelée No1, j’ai limité le tirage à 10 épreuves » explique Eugène Blot dans un courrier de 1936[10], contrairement à ce qu’indique le catalogue de la galerie Blot de 1905[11]. Cette taille originale mesure 62 cm de hauteur. Eugène Blot n’en a vendu que 5 et l’épreuve n°5 est conservée au musée Camille Claudel de Nogent-sur-Seine (inv.2010.1.15).
-La taille intermédiaire de 33 cm de hauteur a été diffusée dans un tirage limité à 20 épreuves. Eugène Blot lui a attribué le No.1 bis. Il se souvient de son élaboration : «  Depuis ayant acheté le groupe entier[12] et ne pouvant le laisser dans sa taille originale (il eut dépassé les plus grandes des cheminées) je me suis alors trouvé possesseur d’une taille intermédiaire de l’Imploration que j’ai appelé le No 1 bis et que j’ai limité à 20 épreuves » [13]. Le seul exemplaire localisé à ce jour dans cette taille est le bronze de la collection Ivan Morozov, portant le n°1, conservé au musée Pouchkine à Moscou[14].
- Enfin pour la petite taille de 28,5 cm de hauteur, taille qui porte donc le No.2, Eugène Blot prévoit un « tirage limité à 100 épreuves »[15]. Les archives Barbedienne indiquent que si l’édition était bien prévue à 100 épreuves limitées, elle a en fait été arrêtée à 59 épreuves[16]. Parmi celles-ci, peu appartiennent à des collections publiques : en France, elles se trouvent au musée Albert André de Bagnols-sur-Cèze (épreuve n°32, inv. AA DGB 61), au musée Rodin à Paris (épreuve n°14, inv. S.01377), ou encore au musée Camille Claudel de Nogent-sur-Seine (épreuve n°12, inv. 2010.1.14 ; épreuve n°16, inv. 2007.3) ; à l’étranger, au Metropolitan Museum de New-York (épreuve n°52, inv. 1990.171), à la Burell Collection des Glasgow Museums (épreuve n°36, inv. 7.21), et à la Alte Nationalgalerie de Berlin (épreuve n°3, inv. 001).
Un nouvel élément permet enfin de dater plus précisément le début de l’édition de l’Implorante et de le situer avec assurance à la fin de l’année 1904[17]. Il s’agit d’un article du journal Le Gaulois du 24 décembre 1904 qui suggère pour ses étrennes parisiennes divers bronzes de la maison Eugène Blot en précisant que certains possèdent des tirages limités, comme « L’Imploration, de Camille Claudel, [qui] n’est tirée qu’à 20 épreuves ; la Fortune, du même artiste, à 50 épreuves »[18].
 
Caractéristiques de notre épreuve
Notre épreuve se distingue par quatre éléments remarquables : son numéro, son cachet, sa qualité de fonte et sa provenance.
-Elle possède l’un des tout premiers numéros, le 4. Le musée Rodin, comme le musée Camille Claudel n’ont pas des épreuves avec un aussi petit numéro, puisque les leurs sont compris entre les nombres 10 et 20. Le chiffre 4 indique une fonte très tôt dans l’édition, ce qui est corroboré par son cachet. La Alte Nationalgalerie de Berlin vient d’acquérir l’épreuve numéro 3, premier numéro connu à ce jour dans l’édition.
-Le cachet ovale est particulièrement digne d’attention. En plus du nom de l’éditeur « EUG. BLOT », il mentionne l’adresse de sa galerie : « 5 / BD DE LA MADELEINE ». D’après des recherches récentes, la galerie Eugène Blot occupe cet espace de 1902 à 1907. L’installation se fait en 1902, suite à la vente d’une partie de la collection de tableaux d’Eugène Blot en 1900. Mais cette installation ne perdure que jusqu’en 1907. À cette date, Eugène Blot choisit de déménager sa boutique dans le même quartier, au 11 rue Richepanse[19], afin de pouvoir vendre plus de tableaux, ce que ne permettait pas son local précédent. Ainsi, ce grand cachet ovale portant l’adresse du boulevard de la Madeleine a du être employé entre 1902 et la fin de l’année 1906 ou le début de l’année 1907. Comme L’Implorante est éditée par Eugène Blot à partir de 1904, la fonte ici étudiée est datable entre 1904 et 1907. Deux autres bronzes édités par Blot présentant ce cachet sont connus à ce jour[20] : le Persée et la Gorgone de Camille Claudel, entré en 2021 dans les collections du musée national d’art européen de Tokyo (achat, S.2021.0001) ; la Machine humaine de Bernhard Hoetger, conservée dans les collections du musée d’Orsay (don de Mme Marcel Duchamp en 1977, Inv. DO 1983 75, AM 1977 582)[21].
- L’épreuve étudiée ici possède une ciselure[22] fine et délicate, qui met en valeur la sophistication de la coiffure de la femme agenouillée. La précision de la ciselure est rehaussée par une majestueuse patine brun-noir.
-Notre épreuve provient d’une collection particulière française dans laquelle elle était depuis trois générations. Malheureusement, la mémoire familiale n’a pas conservé sa date exacte d’acquisition. Néanmoins, elle semble être entrée dans la famille entre 1920 et 1940 et depuis le grand-père, l’œuvre a été transmise sur deux générations. L’œuvre n’a jamais été exposée.
 
Analyse stylistique
Si l’on se penche à présent sur le travail plastique mis en œuvre dans cette statuette, il se caractérise par la force de son modelé. Ainsi, à l’époque, la critique se focalise sur les liens stylistiques de la sculptrice avec Rodin. La comparaison entre la figure implorante créée par Rodin[23], et celle créée par Camille Claudel pour L’Âge mûr, révèle certes une expressivité d’égale importance, mais ne met pas en scène les mêmes émotions : la figure de Rodin possède une énergie séductrice et presque dominatrice, alors que celle de Camille Claudel, pétrie de douleur, semble y succomber dans une dernière supplique. En outre, personne ne relève alors la parenté de posture entre L’Implorante de Camille Claudel et la petite figure en cire de Rupert Carabin, Femme agenouillée sur un bûcher ou Prière, présentée au Salon des Indépendants en 1888[24].
Mais l’intense émotion dégagée par L’Implorante provient sans conteste de la science du modelé de son auteur, en particulier dans l’animation du regard, obtenue avec des lignes de contour des yeux en relief. Ce regard tourné vers le haut n’est pas sans lien avec ceux de la Petite Châtelaine (1892 – après 1898) et de L’Aurore (vers 1900-1908). De même, le visage lourd de questions de L’Implorante possède une parenté évidente avec celui[25] d’une des Causeuses (1893-1905). Et, transfiguré par la douleur vécue à l’instant même où l’homme aimé se détourne et s’éloigne, il illustre « l’espérance trahie » de Camille Claudel, selon les mots de son frère Paul Claudel[26].
Ainsi, pour L’Implorante en petite taille, si Eugène Blot n’édite pas les 100 numéros prévus, il parvient néanmoins à réaliser, d’après les documents conservés aux Archives Nationales, 59 épreuves, ce qui reste « l’un des tirages les plus importants pour une œuvre de Camille Claudel »[27]. Cette diffusion conséquente, inhabituelle dans l’œuvre de Camille Claudel, s’explique peut-être justement par le caractère exceptionnel de cette œuvre, qui témoigne de l’un des sommets de son art.

[1] Au sujet de L’Âge mûr, voir 2014 RIVIÈRE, p. 141-143.
[2] Ibid, p. 141.
[3] Rose Beuret (1844-1917) est la compagne de Rodin de 1864 à février 1917, où le sculpteur l’épouse quelques semaines avant sa disparition. En 1866, elle donne naissance à leur fils Auguste Beuret (1866-1934), jamais reconnu par son père.
[4] 1951 CLAUDEL, p. 3-12.
[5] Si un modèle d’arrêté, en date du 16 juin 1899, prépare cette commande, elle est finalement supprimée six jours plus tard, sans explication, par le directeur des Beaux-Arts Henry Roujon. Voir 2001 RIVIÈRE-GAUDICHON, p. 149.
[6] Notice de L’Implorante, in Ibid, p. 138-144.
[7] Elle intervient alors même que L’Âge mûr n’a lui-même pas encore été fondu (sa première fonte date de 1902).
[8] Voir 2001 RIVIÈRE-GAUDICHON, p. 144. Attention, cette Implorante diffère de celle éditée pour le capitaine Tissier, en particulier dans la position des bras.
[9] Ces papiers, datés entre 1936 et 1939 (à l’exception d’un courrier de 1955) pour ceux qui concernent Camille Claudel, documentent la cession des droits de fabrication qu’Eugène Blot concède à la Maison Barbedienne sur ses modèles de l’artiste. Archives Nationales, Pierrefitte-sur-Seine, Fonds Barbedienne, 368 AP.
[10] Lettre d’Eugène Blot à Barbedienne, 17 décembre 1936, Archives Nationales, Pierrefitte-sur-Seine, Fonds Barbedienne, 368 AP 3, transcrite dans 2008 CORRESPONDANCE MAISON BARBEDIENNE, p. 62-68.
[11] Le catalogue de la galerie Eugène Blot de 1905 indique un « tirage limité à 20 épreuves ». Voir 1905 CATALOGUE GALERIE PARIS, n°1.
[12] Il s’agit du groupe de l’Âge mûr.
[13] Lettre d’Eugène Blot à Barbedienne, 17 décembre 1936, Archives Nationales, Pierrefitte-sur-Seine, Fonds Barbedienne, 368 AP 3, transcrite dans 2008 CORRESPONDANCE MAISON BARBEDIENNE, p. 62-68.
[14] Voir 2022 CATALOGUE EXPOSITION FONDATION PARIS, p. 491.
[15] Voir 1905 CATALOGUE EXPOSITION GALERIE PARIS, n°2.
[16] Voir 2016 RIONNET, cat. 531, p. 288.
[17] Voir les recherches de Catherine Chevillot sur la chronologie des éditions dans 2005 CHEVILLOT, p. 261-273.
[18] Voir 1904 BERTHET, p. 2.
[19] « C’est demain l’inauguration de la galerie Eugène Blot, 11 rue Richepanse ». Il s’agit donc du 17 avril 1907. Voir 1907 KAHN, p. 1.
[20] Pour les premières réflexions sur ce cachet : voir 2020 TURBAT, p. 21.
[21] Il faut ajouter la petite Implorante n°3 de Berlin, mais attention, elle ne possède que la partie supérieure du cachet.
[22] Cette opération s’appelle aussi le réparage.
[23] Rodin, Grande Main crispée avec figure implorante, 1906 ?, fonte au sable (1969), 44,5 x 33 x 27 cm, Paris, musée Rodin, Inv. n° S.00791.
[24] Ce sont Anne Rivière et Bruno Gaudichon qui mettent en avant cette comparaison : voir 2001 RIVIÈRE-GAUDICHON, p. 144. L’œuvre est reproduite en p. 40 de cet ouvrage.
[25] Ce visage fait la couverture du catalogue de l’exposition Camille Claudel. Au miroir d'un art nouveau qui s’est tenue en 2014 à Roubaix Il s’agit du plâtre appartenant aux collections de La Piscine - musée d'art et d'industrie André-Diligent de Roubaix (Inv. 2005.61.1).
[26] 1951 CLAUDEL, p. 3-12.
[27] 2001 RIVIÈRE-GAUDICHON, p. 144.