René Babin
Masque de fillette c. 1962
Épreuve en bronze, n°5/8
Signé
19,5 x 12 x 8 cm
Bibliographie
- André Barrère, René Babin sculpteur, présentation avec les peintres du groupe Talma, octobre 1967.
- 3 Parisskulptörer, Stockholm, Färg och Form, 24 avril – 22 mai 1970.
- « René Babin », le Club français de la médaille, n°50, 1976, pp.206-207.
- Patrice Dubois, René Babin, Paris, Assurances Axa, avenue Matignon, octobre – novembre 2001.
Expositions
- 3 Parisskulptörer, Stockholm, Färg och Form, 24 avril – 22 mai 1970, n°19, (Fillette, masque, terracotta - il s’agit probablement de ce modèle).
- René Babin, sculptures – dessins – aquarelles, Le Neubourg, Les Salons de la Rose-Croix A.M.O.R.C. ; du 15 novembre au 29 décembre 1984, (bronze repr. sur le carton.)
- René Babin, Sculptures et dessins, Paris, Fondation Taylor, du 5 au 28 novembre 1992, n°18, (masque de fillette, bronze - il s’agit probablement de ce modèle).
« Les choses en sculpture, il faut les faire sentir, pas les décrire. » disait Babin[1]. Dans le Masque de fillette, le visage est effleuré. Le modelé très doux, tout en suggestion, s’allie à une vision structurée et abstraite de la figure. Les formes se font discrètes, de face, comme de profil, le volume est réduit au minimum. En outre, le choix du masque accentue le traitement plus proche du relief que de la ronde-bosse. C’est la vision frontale qui importe et doit livrer toute l’expression. La vie y affleure en effet, calme, distante mais avec un sentiment d’éternité.
Le visage rond et large aux pommettes hautes, les grands yeux et le nez camus sont autant de traits qui caractérisent aussi les visages créés par Charles Malfray, le maître admiré de Babin.
Edité en bronze, le Masque de fillette existe aussi en terre cuite.
[1] Babin cité par A. Barrère, 1967.