Charles Despiau (1874 - 1946)
Charles Despiau, né à Mont-de-Marsan le 4 septembre 1874, descend d’une famille de plâtriers. A l’âge de dix-sept ans, en 1891, il s’installe à Paris pour suivre les cours de l’Ecole des Arts Décoratifs et commencer l’apprentissage de la taille de la pierre. Trois ans plus tard, il entre à l’Ecole des Beaux-Arts. A cette époque, il admire l’œuvre de Rodin, sans pour autant subir son influence.
A partir de 1898, il expose régulièrement des figures et des bustes au Salon des Artistes Français, qu’il quitte pour celui de la Société Nationale des Beaux-Arts, dont il préfère l’esprit plus jeune. Les œuvres qu’il présente retiennent l’attention de Claude Roger-Marx, critique d’art, et de Georges Wernert, ami de Rodin et important fonctionnaire du ministère des Beaux-Arts. En 1901, Despiau entre dans le groupe des sculpteurs indépendants et intègre la bande à Schnegg. En 1907, Rodin, convaincu de sa valeur après avoir vu plusieurs de ses œuvres, l’embauche comme collaborateur au sein de son atelier.
De 1914 à 1919, il est mobilisé. Puis, il vit l’après-guerre dans une grande misère. Il retrouve des revenus réguliers en partie grâce à l’aide de ses amis André Derain, Maurice Vlaminck et André Dunoyer de Segonzac. Despiau est alors sous contrat avec la galerie Barbazanges. Les grandes œuvres qui jalonnent sa carrière sont le Buste de Paulette (1907), le Faune (1912), le Monument aux morts de Mont-de-Marsan (1920-1922), Eve (1925) ou encore Assia (1937). La bonne société, sensible à sa notoriété grandissante, lui commande de nombreux bustes. Il réalise ainsi les portraits de Mme Boisdeffre (1920), Mme Zunz (1921), Mademoiselle Marie-Zéline Faure, dite Zizou (1924)…
En 1923, il participe à la création du Salon des Tuileries avec Bourdelle, Maillol et des membres de la bande à Schnegg, il expose au Salon d’Automne et commence à enseigner à la Grande Chaumière. En 1927, la galerie Brummer de New York lui organise sa première exposition personnelle hors de France et il devient professeur à l’Académie Scandinave. Par la suite, ses œuvres sont présentées à Bruxelles, Chicago, La Haye, Londres. En 1937, il expose cinquante deux sculptures au Petit Palais pour l’exposition : Maîtres de l’art indépendant. Un musée Despiau-Wlérick a ouvert ses portes à Mont-de-Marsan en 1968....
A partir de 1898, il expose régulièrement des figures et des bustes au Salon des Artistes Français, qu’il quitte pour celui de la Société Nationale des Beaux-Arts, dont il préfère l’esprit plus jeune. Les œuvres qu’il présente retiennent l’attention de Claude Roger-Marx, critique d’art, et de Georges Wernert, ami de Rodin et important fonctionnaire du ministère des Beaux-Arts. En 1901, Despiau entre dans le groupe des sculpteurs indépendants et intègre la bande à Schnegg. En 1907, Rodin, convaincu de sa valeur après avoir vu plusieurs de ses œuvres, l’embauche comme collaborateur au sein de son atelier.
De 1914 à 1919, il est mobilisé. Puis, il vit l’après-guerre dans une grande misère. Il retrouve des revenus réguliers en partie grâce à l’aide de ses amis André Derain, Maurice Vlaminck et André Dunoyer de Segonzac. Despiau est alors sous contrat avec la galerie Barbazanges. Les grandes œuvres qui jalonnent sa carrière sont le Buste de Paulette (1907), le Faune (1912), le Monument aux morts de Mont-de-Marsan (1920-1922), Eve (1925) ou encore Assia (1937). La bonne société, sensible à sa notoriété grandissante, lui commande de nombreux bustes. Il réalise ainsi les portraits de Mme Boisdeffre (1920), Mme Zunz (1921), Mademoiselle Marie-Zéline Faure, dite Zizou (1924)…
En 1923, il participe à la création du Salon des Tuileries avec Bourdelle, Maillol et des membres de la bande à Schnegg, il expose au Salon d’Automne et commence à enseigner à la Grande Chaumière. En 1927, la galerie Brummer de New York lui organise sa première exposition personnelle hors de France et il devient professeur à l’Académie Scandinave. Par la suite, ses œuvres sont présentées à Bruxelles, Chicago, La Haye, Londres. En 1937, il expose cinquante deux sculptures au Petit Palais pour l’exposition : Maîtres de l’art indépendant. Un musée Despiau-Wlérick a ouvert ses portes à Mont-de-Marsan en 1968.