Georges Dorignac
Suzanne 1902
Huile sur toile
Signé et daté en bas à droite : Jorge dorignac 1902
61 x 50 cm
Provenance
- Paris, famille de l’artiste
Bibliographie
- Georges Dorignac, dessins rouges et noirs, catalogue d’exposition, Galerie Malaquais, Paris, 31 mars – 21 mai 2016, repr. p.13 cat. n°2
- Mansencal, Marie-Claire, Georges Dorignac, le maître des figures noires, Le Passage, Paris, 2016, repr. p.140 cat. AD4
- Georges Dorignac (1879-1925), le trait sculpté, catalogue d’exposition, Roubaix, La Piscine – musée d’art et d’industrie André Diligent, 19 novembre 2016 – 5 mars 2017, Bordeaux, musée des Beaux-Arts, 18 mai – 17 septembre 2017, repr. p.102, n°3
Exposition
- Georges Dorignac, dessins rouges et noirs, Galerie Malaquais, Paris, 31 mars – 21 mai 2016, n°11.
- Georges Dorignac (1879-1925), le trait sculpté, Roubaix, La Piscine – musée d’art et d’industrie André Diligent, 19 novembre 2016 – 5 mars 2017, Bordeaux, musée des Beaux-Arts, 18 mai – 17 septembre 2017, n°71
Suzanne est la fille de la compagne de l’artiste ; Céline Lacoste (1877-1965) est veuve lorsque qu’elle rencontre Georges Dorignac autour de 1900. Sa fille Suzanne, née en 1896 a six ans sur ce portrait. De l’union de l’artiste et de Céline Lacoste naitront trois autres filles, Georgette (1902), Geneviève (1904) et Yvette (1905). Pour Dorignac, les femmes de sa famille sont toujours des modèles privilégiés. Les quatre filles épouseront des artistes. Suzanne devient la femme du peintre Henri Epstein en 1927, qui vit comme la famille Dorignac à La Ruche[1]. Elle décède en 1977.
La peinture s’inscrit dans une série de portraits que Dorignac réalise de sa femme et ses filles à l’huile sur toile, desquels émanent une grande douceur. Quatre ans au plus tard, il présente au Salon des Indépendants un Portrait de Georgette[2]âgée de 4 ans et assise sur la même chaise, dans le même cadre et la même position frontale que Suzanne.
Incorporé le 16 novembre 1900 au 40e régiment d’infanterie de Bayonne, Dorignac est réformé le 31 janvier 1901. Il reste à Bayonne une année où il fait partie d’un groupe d’artiste espagnols dont Isidre Nonell y Monturiol, Dario de Regoyos y Valdès, Ricardo Florès avec qui il expose au salon des Indépendants à Paris. Il signe ses œuvres ‘Jorge’ pour Georges à cette période.
[1] Georgette épouse le peintre André Hébuterne en 1922 ; Geneviève épouse le sculpteur Louis Dideron en 1927 et Yvette épouse le sculpteur Marcel Damboise en 1928.
[2] Georges Dorignac, Portrait de Georgette, 1906, huile sur toile, signé et daté, 73 x 60 cm, collection particulière. Reproduit in 2016, Mansencal, cat n°7.