René Babin (1919-1997)
René Babin est né en 1919 à Paris de parents angevins. Il entre en 1935 à l’Ecole des Arts Appliqués, où il reçoit pendant trois ans une formation artistique solide dans le cours de sculpture de Robert Wlérick et dans celui de dessin de Charles Malfray. A ces cours, il fait la connaissance de Jean Carton, Raymond Corbin, Simon Goldberg, et Raymond Martin. Il intègre ensuite l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Afin de gagner sa vie, il restaure les sculptures des Monuments Historiques et pratique la taille directe de la pierre.
En 1953, il reçoit le prix des Vikings. D’autres récompenses suivent, dont le prix Paul-Louis Weiller décerné par l’Institut en 1979 et le prix Charles Malfray décerné par la fondation Taylor en 1991. Il expose au Salon d’Automne, au Salon des Indépendants, au Salon du dessin...
Ses œuvres majeures sont la Chanson doucela Grenade, la Dormeuse ou encore l’Etoile. Babin est invité à se joindre à la première exposition du Groupe des Neuf à la galerie Vendôme en 1964. Il participe à leurs autres manifestations : Vingt-deux sculpteurs témoignent de l’Homme au musée de Saint-Denis en 1966 et Premier Festival de Sculpture contemporaine à Saint-Ouen en 1967. Le parcours de Babin est marqué par deux grandes expositions à l’étranger : Six sculpteurs européens à la Bianchini Gallery de New York en 1959 et une exposition à la galerie Färg och Form de Stockholm en 1970, avec Charles Auffret et Gudmar Olovson. La Fondation Taylor et le groupe AXA ont présenté des ensembles conséquents de ses œuvres respectivement en 1992 et en 2001.